Chambre.. provisoire?

Warrior Blast Messages : 19 Date d'inscription : 12/01/2012

Gabriel entrait tout juste dans le bâtiment qu'un garçon lui avait indiqué comme étant celui contenant les chambres des élèves. Et en effet, dans le couloir se présentant à lui, des primaires chahutaient, des collégiens révisaient sur les marches menant au premier étage et des lycéens.. et bien il n'en avait pas beaucoup ici en fait.. dans le complexe dans son entier, oui; d'ailleurs Sixth avait l'impression qu'ils représentaient la majorité. Mais ici, dans cette longue salle dont les murs étaient entrecoupés de nombreuses portes, seuls les plus jeunes étaient présents à première vue. Il longea les parois, les effleurant d'une main, jusqu'à trouver la chambre numéro huit. Lorsqu'il tomba dessus, quelle ne fût sa surprise quand il se rendit compte que sa colocataire n'était autre qu'Adèle! Cela le fit sourire et il toqua doucement au bois qui constituait la porte présente devant lui. Personne n'était encore là? Il entra à l'aide de la clé que lui avait confié la secrétaire. C'était une très jolie chambre visiblement déjà un peu personnalisée par sa nouvelle colocataire. Le garçon se laissa tomber sur les draps de cotons qui protégeaient le duvet. Le lit était confortable, il y dormirait sans doute très bien.

Puis il se releva, environ dix bonnes minutes plus tard. Il enleva sa jaquette Grise, ce qui lui donna tout de suite une silhouette plus masculine, son bonnet et ses chaussures qu'il alla mettre à côté de sa commode qui était juste à droite de son lit. Il mit son casque sur les oreilles et enclencha sa musique qui tournait à présent doucement dans ses oreilles. À dire vrai il ne l'écoutait pas vraiment, mais il n'aimait pas trop le silence total, surtout lorsqu'il était dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Ce fond musical le rassurait un peu, mais il aurait préféré faire la causette.

Entre deux morceau il pu clairement distinguer le son de la porte s'ouvrant. Elle était rentrée. Lui qui s'était recouché sur son lit se redressa et lui accorda un sourire radieux:

"J'espère que ça ne te dérange pas que nous soyons colocataires..."

Après les cour, Adèle avait été comme elle l'avait prévu s'assoir dans le parc pour profiter du beau temps. Elle avait adoré la sensation des rayons du soleil qui caressaient doucement son visage et, après être restée quelques minutes immobile à profiter de cette douce chaleur, elle avait fait ses devoir puis avait commencé à dessiner tout en écoutant sweet dreams . Mais ses pensées étaient rapidement venues à sa rencontre de l'après midi. Cette jeune fille avait vraiment sur elle un effet étrange qu'elle ne pouvais décrire. Quand elle était avec elle, elle se sentait bien et mal à l'aise à la fois...
Un nuage vint cacher le soleil. Comme elle n'arrivait de toute façon plus à se concentrer sur son dessin, Adèle décida de retourner dans sa chambre. En chemin, elle se surprit à regarder toutes les personnes qu'elle croisait, pour voir si ce n'était pas Gabrielle. Cela l'agaça. Ce n'était qu'une fille qu'elle ne reverrait sans doute jamais. De toute façon elle devait la prendre pour une folle. You give love a bad name l'arracha à ses pensées. Elle arriva devant sa porte et l'ouvrit. Alors qu'elle la refermait derrière elle, une voix la fit sursauter. "J'espère que ça ne te dérange pas que nous soyons colocataires..."
On lui avait mis une colocataire et cela ne réjouit pas du tout la jeune fille qui malgré tout s'était faite à cette solitude et trouvait un peux dure l'idée de passer de "sans personne" à "vivre avec quelqu'un". elle se retourna et fit face à Gabrielle. "ça ne me déranges pas d'avoir une colocataire à condition que ce soit toi" fut la première réponse qui lui vint à l'esprit.Le fait qu'elle se réjouisse à ce point de partager sa chambre avec la jeune fille l’énerva et elle répondit:
"-Non pour autant que tu n'écoutes pas de musique trop fort à moins que ce ne soit de la bonne musique... Alors comment c'est passée ta première journée?"
Son interlocutrice lui parut soudainement plus viril. Elle avait en fait une silhouette relativement carrée et aucunes formes féminines. "elle doit faire du sport" pensa Adèle.

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"Ne t'inquiète pas.. et puis de toute manière je ne risque pas de rester bien longtemps.."

Puis il se remémora sa première journée de manière à pouvoir répondre à Adèle. Il était arrivé en cours juste à l'heure et avait dû se présenter à la classe. Pour s'amuser un peu il c'était fait passer pour une fille, mais c'était aussi pour ne pas contredire les informations que le secrétariat avait donné au professeur. De toute façon ils se rendraient bien vite compte de la supercherie, pendant les cours de sports notamment. Quoi que... il pouvait toujours demander à être dispensé... Dans l'ensemble ça avait plutôt bien été, même si arriver en cours d'année n'était jamais facile. Mais de toute manière, Gabriel étant un excellant élève, la seule "difficulté" était de s'intégrer. Même lorsque l'on à de la facilité à se faire des amis, si les groupes sont déjà formé il n'est pas simple de se faufiler naturellement dans l'un d'eux, surtout lorsque l'on vient d'ailleurs.

"Ma journée c'est pas trop mal passé.. et toi?"

Il ne lui retournait pas la question par pure politesse, non. En effet il s’intéressait vraiment à elle. Et puis il cherchait également des informations sur la vie au complexe, lorsqu'elle lui avait répondu la première fois elle avait était plutôt vague. D'ailleurs il ne savait absolument rien sur elle maintenant qu'il y pensait... Il lui posa alors la première question qui lui passa à l'esprit:

"Je peux te poser une question? T'es en couple en ce moment? Ou bien t'es amoureuse de quelqu'un?"

Puis il se rendit compte que sa question était peut-être plus indiscrète qu'il ne le pensait

"Ho heum... tu n'es pas obligée de répondre..."

(HRP: je corrige une autre fois là je suis crevée x_x)

Comment ça elle ne resterait pas longtemps? Non mais pas de problème elle pouvait rester ici tant qu'elle voulait et tant qu'elle supportait la musique d'Adèle... Cette dernière se maudit de penser ça. Quelle était cette réaction irréfléchie? Elle n'arrivait vraiment pas à maitriser ses pensées en présence de cette jeune personne. Elles s'installaient spontanément dans son esprit, fortes, claires et rapides sans qu'elle ne puisse rien y faire que les accepter. Cette perte de contrôle désarçonnait complètement Adèle. Elle alla poser son manteau pour essayer de se calmer et de ne pas avoir l'aire trop troublée et fâchée face à sa nouvelle colocataire.
".Ma journée c'est pas trop mal passé.. et toi?"
Enchaîna cette dernière. Adèle la prit comme une question phatique et allait y répondre sur le ton assorti mais son interlocutrice ne lui en laissa pas le temps.
"-Je peux te poser une question? T'es en couple en ce moment? Ou bien t'es amoureuse de quelqu'un?"
Qu'est ce que c'était que cette question? C'était vraiment indiscret et mal placé pour faire connaissance! Adèle qui se sentait déjà mal à l'aise ne savait plus que penser. Normalement les personnes qui posent ce genre de question sont celles que vous intéressez ou des amies avec qui vous partagez tout vos secrets or Gabrielle n'était ni l'un ni l'autre...
"-Ho heum... tu n'es pas obligée de répondre..."
Cette nouvelle réplique dirigea les pensées d'Adèles dans une autre direction. Etait-il mieux de lui avouer que malgré qu'elle soit là depuis environ six mois elle n'avait absolument aucun contact avec les autres ou bien lui révéler la triste réalité? Elle ne voulait pas lui mentir mais ne voulais pas non plus être prise en pitié ce qui l'amena à répondre:
"-Non mais je ne cherche pas spécialement et toi? Déjà repairé quelqu'un d’intéressant dans ta classe?"

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"Pas spécialement.."

Enfin.. Intéressant oui, ils l'étaient tous. Entre les hybrides et les sorciers, en passant par les anges et autres créatures divines, difficile de dire qu'il s'agissait d'êtres ne provoquant aucun intérêt. Mais lorsque l'on s'aventurait dans un point de vue plus sentimental, personne ne lui avait réellement tapé dans l'oeil autant chez les filles que chez les garçons. Et puis de toute façon les histoires de coeurs n'étaient pas vraiment sa priorité pour le moment. Il pensait plus à s'intégrer, se faire des amis, qu'à se mettre en couple! De plus il ne connaissait pas le niveau d'exigence qu'avait cette école et il devait absolument être premier de la classe.

Un morceau de musique passant dans son casque attira spécialement son attention, c'était une mélodie qu'il adorait tout particulièrement, c'est ainsi qu'il augmenta le volume. Puis se rappelant qu'Adèle était là, il eut l'idée de lui faire partager le son. C'était un air très peu connu d'une artiste indépendante qui se servait du net pour partager ses créations qu'elle interprétait elle même au piano ou parfois même à la guitare. Il s'approcha de sa nouvelle colocataire et lui mit son casque sur ses oreilles, souriant.

"Tiens, écoute-moi ça, c'est de la tuerie!"

La musique tisse des liens et Gabriel le savait. De plus il aimait partager ses passions avec ses amis. Il avait d'ailleurs de meilleures affinités avec ses camarades faisant parti du club de Kendo, qu'avec les autres adolescent de son lycée et même de sa classe. Le temps qu'il passait avec eux n'était pourtant de loin pas supérieur à celui qu'il passait avec les autres jeunes de son âge.

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(désolé c'est pas top mais je suis vraiment pas inspirée TT" après des jours d'attente tu dois être dèg' désoléééééééée TT)

A la réponse de son amie, Adèle se senti soulagée. Elle qui n' en avait qu'une et aucune envie de la partager. De plus le fait que la nouvelle ne s'intéresse qu'à elle lui donne l'impression d'être spéciale ce qui la change agréablement des mois passés. En se rendent compte de ses pensées Adèle s’énerva encore une fois contre elle même de s'attacher autant à une inconnue, d'être aussi égoïste et d’éprouver de la jalousie.
Gabrielle lui proposa soudain d'écouter une musique. Adèle se rapprocha d'elle, ce qui lui fit un effet bizarre qu'elle tenta d'ignorer et pris l'écouteur que la jeune fille lui tendait. A peine l'eut elle mis dans son oreille qu'elle se laissa emporter par le morceau, oubliant tout ce qui l'entourait ainsi que sa colère. Elle ne le connaissait pas mais elle le trouva super. Elle fut aussi touchée que sa nouvelle amie partage sa musique avec elle car pour elle, la musique fait partie de la personne qui l'écoute comme un trait de caractère. Et ce qu'elle entendait lui plaisait vraiment ce qui confirma son impression sur Gabrielle comme quoi elle était digne d’intérêt. Adèle ne put ôter l'écouteur de son oreille avant la fin du morceau. Puis elle le rendit à sa propriétaire et dit en souriant:
"- Je ne connaissais pas mais c'est vraiment bien! Le test est passé avec succès! Tu as le droit de rester dans ma chambre! J'espère que tu va aussi aimer ma musique."
Elle se dirigea en suite vers son lit sur lequel était son sac et commença à ranger ses affaires d'écoles. Elle n'avait pas d'idée de conversation et la présence de Gabrielle la troublait fortement, au point qu'elle laissa échapper de ses mains plusieurs affaires trois fois de suite. A chaque fois qu'elle glissait un regard en direction de son amie et qu'elle voyait qu'elle aussi la regardait son ventre se retournait. Elle avait eu le temps d'étudier la jeune fille et la trouvait vraiment belle quoi que quelque chose la gênait, ce visage parfait n' était peut-être pas assez féminin, les traits trop durs et la silhouette trop carrée mais Adèle trouvait que cela donnait du charme à son amie. Elle aimait aussi son style peu commun mais qui lui allait comme un gant. En revanche, ce qu'elle n'aimait pas du tout était les sensations que provoquaient ces yeux magnifiques quand ils se posaient sur elle. Cette personne n'était qu'une nouvelle et bien qu'elle n'aie plus vraiment eu de contacte avec des êtres vivants depuis longtemps et que le physique de la personne en question soit aussi surprenant qu'agréable à regarder, ce 'était pas une raison pour se mettre dans un état pareil. Et pour une jeune fille en plus! Adèle n'avait jamais rien vécu de ce genre et elle se sentait totalement désorientée.

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"Le test?"

Il rit à l'idée d'avoir passé un test sans s'en rendre compte et fût également satisfait de l'avoir passé avec succès. Puis il remarqua le comportement étrange de la jeune fille qui rangeait à présent ses affaires. Elle semblait comme mal à l'aise et les objets n'arrêtaient pas de lui échapper des mains. Aussi, il remarqua que le regard d'Adèle venait sans arrêt se poser sur lui. était-ce lui qui la mettait dans cette état? Aurait-elle des doutes sur le faite qu'il soit un homme? (ce qui n'aurait pas était très surprenant vu la tenu dans la quelle il était) Où bien était-elle amoureuse de lui? Cette pensée le fit sourire légèrement. Décidément il se posait trop de questions. Le garçon se laissa tomber sur son matelas avec négligence. Par la suite il replaça son casque sur ses oreilles et baissa le volume de manière conséquente, encore une fois pour n'avoir sa musique qu'en fond et ainsi n'avoir aucun mal à entendre sa nouvelle amie si elle lui disait quelque chose.

"D'après toi, quel groupe compte le plus de membre?"

Il essayait bien sûr de relancer la discussion, en remarquant qu'un silence pesant était en train de s'installer dans la pièce. C'est pourquoi il ajouta, une fois que la jeune fille eût répondue que pour lui s'était ceux faisant partie de la division magique. Il ne se souvenait plus du nom exacte mais il lui semblait que c'était quelque chose dans ce genre là.

(désolé, c'est court TT")

Adèle sentait bien que la discussion n'arrivait pas à s'implanter entre Gabrielle et elle alors elle préféra prétexter des devoirs, même si elle était dans l'incapacité totale de se concentrer sur quoi que ce soit et qu'elle aurait préféré écouter sa musique sur ses enceintes, mais elle avait peur de déranger sa colocataire. Elle ouvrit donc un livre de cour et fit semblant de s'y plonger. En réalité c'étaient ses pensées qui occupaient l'entier de son esprit. Elle se demandait comment la situation allait évoluer. Pourrait-elle un jour s'habituer à la présence de cette jeune fille? Elle la troublait à un tel point qu'Adèle en doutait. Et que se passerait-il alors? Elle n'arriverait plus à se concentrer sur ses cours et même plus à se concentrer du tout. Quoi que le départ de la jeune fille semblait ce qui pouvait arriver de mieux à Adèle pour qu'elle retrouve son calme, l'idée lui déplaisait au plus haut point. Encore un sentiment qu'elle ne maîtrisait pas du tout et qui la rendait maussade, ce qui lui rappela que le mauvais repas de la cantine l'avais mise de mauvaise humeur plus tôt. Elle pensa à demander son avis à Gabrielle sur la cuisine qui leur était imposée mais la jeune fille regardait son plafond d'un aire absent, ses écouteurs vissés dans les oreilles. Adèle ne voulut pas la déranger pour si peu. Elle replongea dans ses pensées qui s'égarèrent peu à peu jusqu'à la mener au sommeil.

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Le jeune homme s'approcha d'elle, lui enleva un écouteur, et murmura à son oreille

- Tu n'a pas répondu à ma question...

Il se retira et la regarda d'un air malicieux.

- Alors? quel groupe?

Son sourire, comme d'habitude bien présent, exprimait à présent l'amusement de Gabriel. En quoi la situation était-elle drôle aux yeux du garçon? Le fait que sa colocataire provisoire soit autant dans les nuages. Il ne s'était pas sentit vexé d'être ignoré, car il avait vu qu'elle ne faisait tout simplement plus attention à lui.. ça devait être une rêveuse, ou encore, une de ces filles qui se prend la tête pour un rien. Mais après tout avec son visage efféminé, et son corps taillé comme celui d'un sprinter (des muscles donc fin, bien dessiné, mais ne le faisant pas ressembler à une brute), il devait donner une drôle d'impression. Pourtant ce curieux mélange était loin d'être affreux, au contraire même!

Il alla s'asseoir sur son lit, attendant sa réponse...

Adèle se réveilla en sursaut quand on lui enleva son écouteur. Elle s'était laissée bercer par la musique et s'était assoupie, oubliant sa colocataire. Maintenant cette dernière était toute proche d'elle et lui glissait une phrase à l'oreille, puis elle se retira et la regarda d'un air moqueur. Adèle était très mal à l'aise. D'abord elle avait eu la peur de sa vie quand à sa façon d'être réveillée ce qui lui valait un souffle court et des battements de coeur effrénés, de plus cette fille dont la simple vue la troublait avait carrément violé son espace vital et le fait de l'avoir eue si près d'elle, d'avoir sentit son souffle tiède contre son visage, que sa main aie effleuré la peau de sa joue, d'avoir senti sa légère odeur corporelle, tout cela lui avait donné l'impression que sa cage thoracique allait exploser et lui avait fait tourner la tête, et en plus elle lui demandait de répondre à une question dont elle ne se souvenait plus, et que son cerveau qui, mis à mal par cet étrange réveil précipité, était incapable de chercher, ou même tout bonnement de réfléchir. Elle tenta tant bien que mal de reprendre ses esprits sous le regard narquois de Gabrielle, le rose lui montant aux joues de gêne et de honte dues au ridicule de sa réaction, à son étourderie et à son temps de réaction. La question lui revint enfin. Mais aucune réponse ne lui venait en tête. C'était une question qui méritait un temps de réflexion. Adèle devait passer en revue tout les groupes qu'elle connaissait et ce n'était pas une mince affaire! Elle décida de répondre au plus vire et dit:
"-Hmm... Je ne sais pas... A mon avis, parmi les groupes que je connais, ce doit être Eluveitie. Il me semble que pour certains morceaux ils peuvent être jusqu'à 14. Tu connais? Et toi, que est le groupe que tu connaisse qui ait le plus d'artistes?"
Cette question était étrange. D'abord Adèle ne connaissait pas tout les groupes et puis les artistes qui écrivaient et/ou interprétaient leur musique avec une équipe nombreuse sans appartenir à un groupe portant un nom défini étaient nombreux...

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Le jeune garçon éclata de rire et se surpris a trouver sa colocataire plutôt mignonne dans son étourderie.

"Non, non! Moi je te parle des groupe du complexe!"

Dit-il avec un léger sourire. Toujours assis, il commença a s'amuser avec les plis du duvet sur le quel il était installé en attendant sa réponse. Mais il ne tarda pas a se lever pour aller a côté d'elle. Et s'il jouait un peu? Non.. non ce n'était pas son genre... Et pourtant.. Il saisit une mèche des longs cheveux de la jeune fille et la fit glisser dans sa paume, délicatement.

"Tes cheveux sont très doux..." il se pencha près de son oreille et lui chuchota. "C'est un bon point pour plaire.."

Mais il décida de ne pas pousser la "plaisanterie" trop loin. Ils allaient partager la même chambre un certain temps et il ne voulait pas qu'elle le prenne pour un violeur potentiel. c'est pourquoi il se recula de quelques centimètre fixant la jeune fille pour qu'enfin elle lui donne son avis sur la question qu'il avait du répéter une seconde fois quelques secondes plus tôt.

Adèle vira au rouge écarlate de honte de ne pas avoir compris la question. Elle ne su que dire premièrement parce qu’elle n'en avait aucune idée et ensuite parce que la gène empêchait le moindre mot de sortir de sa gorge. Elle n'osait même plus regarder sa colocataire dans les yeux, gardant ces derniers fixés sur ses mains dont les doigts s'entremêlaient jusqu'à en faire blanchir les phalanges. Soudain le matelas à côté d'elle s'affaissa. Son cœur tressaillit mais elle n'osa quand même pas regarder Gabrielle. Elle se pencha vers elle, si bien qu'elle pouvait sentir son souffle chaud sur son cou et l'odeur sucrée de son haleine. Elle qui était déjà rouge, cette proximité la plongea dans un tel était de confusion qu'elle sentait à présent des vaques de chaleur s'échapper de ses joues. La jeune fille saisit une mèche de ses cheveux. Adèle n'osait plus bouger. Elle continuait à fixer ses mains, son coeur battant de plus en plus fort, si bien qu'elle aurait juré qu'on voyait sa poitrine palpiter de l'extérieur.
"Tes cheveux sont très doux..C'est un bon point pour plaire.." Lui glissa adolescente . Adèle était complètement perdue! On ne lui avait pas parlé depuis si longtemps et là soudainement un compliment... de la part d'une charmante personne dont le charme ne la laissait pas indifférente en plus... Ce qu'Adèle ne s'expliquait pas et la rendait encore plus nerveuse.
Gabrielle réitéra sa question :"D'après toi, quel groupe compte le plus de membre?" La jeune fille qui était complètement désorientée par la remarque sur sa pilosité crânienne ne parvenait plus à aligner deux pensées. Elle bredouilla quelques syllabes puis réussit enfin à formuler une phrase:" Euh les arachnides je penses?... Non franchement je ne me suis jamais pausé la question."
Elle planta en suite son regard dans celui de son acolyte tout en regrettant sa mauvaise blague.

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Il rit, amusé, malgré le fait de n'avoir pas compris la blague.

"Tu es bizarre."

Puis il retourna sur son nouveau lit, enleva son bonnet et s'attacha les cheveux négligemment à l'aide d'un élastique qu'il sortit d'une toute petite corbeille en osier, pausé au bord de sa table de chevet, à coté d'un vieux réveille et d'une lampe d'un style ancien. Ce panier appartenait sans aucun doutes à Adèle et il contenait plusieurs petits accessoires pour coiffures, comme des barrettes, des chouchous et autres babioles du genre.

"Je te l'emprunte, ça ne te dérange pas j'espère!"

Un sourire amicale se dessina sur ses lèvres alors qu'il lui posait cette fausse question. Il se fichait évidemment de la réponse qu'elle lui donnerait, car quoique la jeune fille dise, il garderait les cheveux attachés.

"Est-ce que tu aurais du matériel à dessin? Comme par exemple du papiers, des crayons..."

Il se dirigea à nouveau vers elle, espérant qu'elle ait les affaires qu'il souhaitait lui emprunter. Dans le cas contraire ça n'était pas catastrophique, il avait aperçut quelques livres sur le bureau de sa colocataire qu'il lui emprunterait en cas de réponse négative. Il mit une de ses mains sur le dossier de la chaise de la demoiselle et plongea ses yeux dans les siens.

Quelle sans gène! Adèle qui n'était déjà pas à son aise vit son sentiment d’inconfort augmenter à cause des actions imprévisibles et spontanée de sa colocataire, qui la prenaient complètement au dépourvu. Elle qui avait l'habitude de la solitude et du calme, voyait tout son petit monde chamboulé. Elle avait des affaires de dessin, mais elle y tenait beaucoup, étant à la limite de la maniaquerie à ce propos. Malgré tout, la situation lui ôtant ses capacités de penser, elle tendit le bras sans dire un mot en direction du tiroir de sa table de nuit.
Sa colocataire lui avait demandé des affaires et emprunté un élastique de façon naturelle et détendue tout en observant la pièce. Adèle, elle l'avait observée elle. Elle l'admirait un peu pour son aptitude à s'adapter à son nouvel environnement et son assurance, bien que ses manières, à la limite de l'impolitesse la heurtent un peu. Physiquement elle était toujours aussi fascinante avec les cheveux attachés, augmentant son côté féminin.
Adèle ne savait que faire. Elle était attirée par la jeune fille et aurait bien aimé pouvoir faire sa connaissance, mais se trouvait paralysée et ne pouvait sortir un mot. De plus ce manque de maîtrise de son cerveau l'irritait au plus haut point. Elle hésita à partir, histoire de marcher un peu et de se remettre les idées en place, mais n'en trouva pas la force. Elle resta donc stoïque, assise sur son lit, et se haïssant de plus en plus pour son attitude ridicule qu'elle ne parvenait pas à changer. D’autant plus que son interlocutrice avait fixé son regard dans le sien avec un aire effronté, lui ôtant encore plus de moyens. Gabrielle semblait si sûr d'elle... si relax... Pourquoi Adèle avait-elle cette réaction bizarre? Pourquoi ne pouvait-elle pas être normale? D'accord ça lui arrivait d'être timide, mais à ce point... tout de même!

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